Il y en a des gros, des petits, des pointus, des brillants, des dispendieux, des bons marchés, des numérotés, des rouges,
des bleus, des nickelés, des noirs, des verts… L’hameçon a un rôle principal dans votre activité préférée, la pêche.
Comme pour un mariage, les protagonistes (ici le pêcheur et le poisson) doivent rester unis jusqu’à ce que la mort les sépare et celui qui permet cette alliance n’est nul autre que l’hameçon! Étrange analogie, j’en conviens, mais qui fait sens : du lancer de la ligne jusqu’à la sortie de l’eau de notre prise, l’hameçon doit se faire tantôt séduisant, tantôt affûté, tantôt d’une solidité à toute épreuve (et si ce qui se trouvait au bout du fil avait un gabarit digne d’être homologué parmi les records?).
On la voudrait parfois simple, cependant la pêche tient sa complexité jusqu’au bout de son hameçon. Pour éviter les « Oh zut, je l’ai perdu » et les « Ça ne mord pas », une petite leçon sur les hameçons ne peut pas faire de tort! Félix Goulet, guide de pêche, harponne ce populaire petit crochet dans le reportage audio Quel hameçon choisir? , écouté sur les ondes de Radio-Canada Abitibi-Témiscamingue à l’émission Des matins en or, le 1er août dernier.
Dorénavant, la taille et la forme, le poids et le matériau de l’hameçon prendront peut-être des significations différentes. Ces petits crochets, si simples en apparence, vous reluqueront du fond de votre coffre à pêche et même s’ils semblent vouloir jouer le rôle du marieur dans votre belle union avec le poisson, prenez le temps de choisir le bon appât. Ne dit-on pas À chacun sa chacune?
Psst : venez faire vos essais d’hameçons dans l’un des 135 lacs du Mekoos!
